Last Updated on 30 octobre 2025 by @Carolinegfx
Une sélection effrayante de bandes dessinées pour célébrer Halloween en 2025
À l’approche de cette nuit où les sorcières, zombies et monstres prennent vie, la lecture devient un excellent moyen de plonger dans l’ambiance sombre et mystérieuse d’Halloween. En 2025, les éditeurs de bandes dessinées comme Dupuis, Dargaud, Glénat, Soleil, Delcourt, Casterman, ainsi que des maisons telles que Fluide Glacial, Le Lombard, Bamboo Édition et Rue de Sèvres, proposent des titres incontournables pour tous ceux qui souhaitent frissonner. Que vous soyez amateur d’horreur classique ou de récits modernes, cette sélection vous offre un panorama varié et captivant pour explorer la face obscure de la bande dessinée. Découvrez des histoires qui allient terreur, poésie et réflexion, afin de satisfaire toutes les sensibilités, du plus jeune à l’adulte. La magie de cette période réside aussi dans la diversité des formes narratives, allant des récits gothiques aux comédies macabres, en passant par des adaptations modernes de mythes anciens.
Frankstein revisité : une plongée sinistre dans la création
Une relecture moderne signée Michael Walsh
En 2025, la bande dessinée « Frankenstein » de Michael Walsh s’impose comme une œuvre incontournable pour les fans d’horreur et de narrations originales. Sur ses 120 pages, publiée chez Urban Comics, cette adaptation explore la création du monstre sous un autre angle, centré sur l’histoire personnelle des morceaux de corps qui composent la créature. Contrairement aux versions classiques qui se concentrent sur le processus de fabrication, Walsh choisit de raconter la vie des porteurs originaux de chaque fragment, de leur histoire, de leur destin, et de leur contribution à la naissance du monstre. Il s’agit d’un puzzle macabre où chaque pièce raconte une histoire touchante ou terrifiante, révélant la dimension humaine derrière chaque morceau d’os ou de chair. L’approche narrative en quatre chapitres permet de suivre une trame riche en suspense et en émotion, tout en rendant hommage au film de 1931 avec Boris Karloff. La version de Walsh offre une perspective opioïde, morcelée et humaine, qui captive autant qu’elle effraie, en résonance avec la noirceur de notre époque moderne.

Une immersion dans l’épouvante et la psychologie
Ce récit dépasse le simple cadre de l’horreur pour s’intéresser à la psychologie de la Création et des personnages qui y sont liés. La narration se concentre sur la condition humaine, le deuil, la quête d’identité, et l’impact des choix sur le destin. La traumatologie collective et individuelle se mêle à la légende, créant une atmosphère oppressante, qui rappelle que chaque élément du monstre a une origine spécifique et une histoire propre. Parmi les exemples illustrant cette démarche, Walsh insiste sur la provenance des corps, souvent issus de contextes sociaux difficiles ou de tragédies personnelles. Cette œuvre invite à une réflexion portée par l’horreur, qui ne se contente pas de faire peur mais ouvre à une compréhension plus profonde de la nature humaine.
Une autre exploration terrifiante : Derrière la porte de James Tynion IV
Une narration qui mêle cauchemar et réalité
Dans cette œuvre publiée chez Urban Comics, la tension dramatique tourne autour d’un petit garçon de quatre ans, Jamie, qui affronte ses terreurs nocturnes. Son cauchemar, où un monstre terrifiant sort du placard, devient un symbole universel de la peur enfantine. Lorsqu’un couple décide de tout quitter pour repartir à zéro, ils découvrent que leurs traumatismes ne s’effacent pas si facilement. Avec une touche réaliste, Gavin Fullerton, son illustrateur, joue habilement avec les ombres et la lumière. Les scènes où le monstre serre Jamie dans ses bras sont particulièrement glaçantes, évoquant l’étang d’un sommeil paralysé ou d’un réveil brutal. La narration se déploie alors pour révéler que cette créature n’est qu’un miroir des blessures intimes, un symbole de la difficulté à dépasser ses peurs profondes, et même un déclencheur de la catharsis pour ceux qui luttent contre le trauma. La subtilité du récit réside dans sa capacité à faire peur tout en traitant de sujets sensibles, comme le deuil, la douleur et la résilience humaine.

Une métaphore sur la reconstruction et la peur scolaire
Ce titre dépasse la simple frayeur pour affirmer une lecture symbolique forte. La peur de l’enfant devient une métaphore des anxiétés profondes liées à la transition vers l’âge adulte ou aux changements familiaux. Le récit montre comment la peur, si elle n’est pas apprivoisée, peut devenir une force destructrice ou, au contraire, un moteur pour le changement. La fin de l’histoire offre une lumière d’espoir, suggérant que même face à la peur la plus sombre, chaque âme peut retrouver un chemin de lumière. Ce récit constitue un excellent exemple de ce que la littérature graphique peut offrir en 2025 en combinant effroi, sensibilité et courage, deux qualités essentielles pour affronter le futur.
M is for Monster : une tragédie moderne sur la résilience
Les thèmes du deuil et de la transformation dans une adaptation contemporaine
La maison d’édition Delcourt présente en 2025 « M is for Monster », un roman graphique de 224 pages signé Talia Dutton. Ce récit mêle horror et psychologie en revisitant le mythe de Frankenstein. Frances et Maura, deux jumelles inséparables, vivent une tragédie : la mort de Maura dans un accident. La douleur est telle que Frances décide de ressusciter sa sœur à tout prix, utilisant des méthodes modernes et expérimentales. Lorsqu’une créature remonte de la table d’opération, ce n’est pas Maura qui revient, mais une version altérée, figée entre la vie et la mort, entre l’amour et la peur. La palette monochrome en noir, blanc et turquoise renforce la noirceur du récit, qui explore la difficulté de faire face au deuil et aux attentes irréalisables. L’histoire inspirée du mythe classique devient une parabole sur la reconstruction de soi et la perte d’innocence, résonnant autant avec les adolescents qu’avec un public mature.
Une réflexion sur l’amour, la mort et la résilience
Ce roman graphique propose une réflexion profonde sur nos attentes envers l’au-delà, sur la frontière fragile entre la vie et la mort, tout en conservant une dimension poétique. La reconstruction du deuil devient une sorte de quête initiatique, où la douleur est indissociable de la renaissance. Le récit s’appuie aussi sur la tension entre l’amour fraternel et l’impossibilité de revenir en arrière. Par ses illustrations épurées et ses thèmes forts, « M is for Monster » a su toucher un large public, en particulier les jeunes adultes et les adolescents en quête d’une lecture à la fois intense et introspective.
À faire peur : la nouvelle série d’horreur pour adolescents de Soleil
Une aventure horror à la frontière du fantastique et de la morale
Chez Soleil, la série « À faire peur » connaît un succès grandissant auprès des jeunes. Ce premier tome, publié en 2025, met en scène Kori, une jeune fille de 11 ans, incapable de se défaire de ses terreurs nocturnes et de ses obsessions pour les écrans. Placée dans un séjour en pleine nature pour une détox numérique, elle découvre rapidement que le bois autour du camping de Trouillensac n’est pas aussi paisible qu’il n’y paraît. Des créatures étranges et voraces y rôdent, évoquant un cauchemar éveillé où la peur devient palpable. La narration, qui fait écho à des séries cultes comme Chair de Poule, mêle humour et horreur, tout en proposant une leçon morale sur la dépendance aux écrans. Ce roman graphique est destiné aux jeunes lecteurs de 10 à 15 ans, leur permettant de frissonner tout en réfléchissant à leur rapport à la technologie.
Une lecture ludique pour la jeunesse
Ce titre, riche en suspense et en surprises, vise à divertir tout en apportant un message de prudence aux enfants et adolescents. La façon dont les créatures sont représentées, à la fois grotesques et amusantes, confère une atmosphère à la fois effrayante et drôle. La série, d’abord publiée par Soleil, s’insère dans un contexte où la littérature jeunesse s’efforce d’éduquer et d’amuser. La narration dynamique, les dialogues acerbes et les illustrations expressives en font une lecture incontournable pour cette Halloween. Pour compléter cette ambiance, vous pouvez également découvrir d’autres titres comme ceux proposés par Rue de Sèvres ou Bamboo Édition, qui proposent des histoires adaptées à tous les goûts et tous les niveaux.
Les meilleures bandes dessinées pour frissonner en 2025 : sélection et ressources
Une liste incontournable pour une immersion complète dans l’horreur
Pour ne rien manquer de cette saison terrifiante, voici une sélection de lectures recommandées par les experts et critiques spécialisés dans le genre. La diversité des styles et des thèmes permet de satisfaire à toutes les attentes. En parcourant les catalogues de éditeurs comme Urban, Delcourt, ou même des maisons plus spécialisées comme Flammarion, on découvre que la bande dessinée est devenue un support privilégié pour raconter des histoires d’épouvante. Parmi les incontournables, on trouve :
- « Frankenstein » de Michael Walsh, 120 pages, Urban Comics
- « Derrière la porte » de James Tynion IV, 104 pages, Urban Comics
- « M is for Monster » de Talia Dutton, 224 pages, Delcourt
- « À faire peur » premier tome, Soleil
- Les classiques des éditions Dupuis et Le Lombard, qui ont su renouveler le genre chaque année
Pour découvrir encore plus d’options, n’hésitez pas à consulter les sites spécialisés ou à explorer les collections proposées par les éditeurs en ligne sur fnac ou Amazon. La saison d’Halloween devient alors l’occasion de faire ressortir vos éditions favorites pour une lecture de nuit inoubliable.
| Titre | Auteur | Éditeur | Pages |
|---|---|---|---|
| Frankenstein | Michael Walsh | Urban Comics | 120 |
| Derrière la porte | James Tynion IV | Urban Comics | 104 |
| M is for Monster | Talia Dutton | Delcourt | 224 |
| À faire peur : Saison 1 | Paul Drouin, Ingrid Chabert, Lylian | Soleil | 48 |
Découvrir l’univers des éditeurs : une diversité de genres et de styles
Une maison pour chaque style d’horreur
Les maisons d’édition jouent un rôle déterminant dans la variété et la qualité des bandes dessinées proposées pour Halloween. Dupuis, avec ses histoires gothiques et ses classiques revisités, reste un pilier incontournable. Dargaud mise sur la modernité et les thrillers psychologiques, tandis que Glénat présente une palette sombre mêlant contes et récits fantastiques. Chez Soleil, l’approche est souvent ludique, avec un attrait particulier pour le jeune public, comme en témoigne leur série « À faire peur ». Delcourt, quant à lui, privilégie souvent une réflexion profonde, mêlant horror et poésie, comme dans « M is for Monster ». Le Lombard conserve une tradition d’éditions innovantes, tandis que Bamboo Édition s’oriente vers le fantastique contemporain. Enfin, Rue de Sèvres se distingue par ses œuvres engagées et graphiquement sobres, parfaites pour les amateurs d’atmosphère pesante.
Recours à la tradition : les classiques que tout amateur doit connaître
Hommages et relectures modernes
Les classiques du genre restent essentiels dans la bibliographie d’Halloween. Terrifiés par la noirceur de « Dracula » de Bram Stoker ou de « Frankenstein » de Mary Shelley, ces récits ont été revisités avec brio dans le format bande dessinée. En 2025, on voit fleurir des adaptations qui allient respect de l’œuvre originale et innovation graphique. Par exemple, des collections chez Le Lombard ou Casterman proposent des versions modernisées de ces récits, intégrant des techniques numériques avancées tout en conservant leur atmosphère gothique. Ces éditions offrent une opportunité idéale pour initier les jeunes à ces légendes, tout en offrant aux amoureux de longue date un regard neuf. Miles de lecteurs, petits et grands, trouvent dans ces œuvres une source d’inspiration et de frissons garantis chaque année à la même période. La nostalgie se mêle à la nouveauté pour créer une expérience unique.
Questions fréquentes sur la lecture d’Halloween en 2025
- Quels sont les titres incontournables à lire pour Halloween cette année ? La sélection comprend « Frankenstein » de Michael Walsh, « Derrière la porte » de James Tynion IV, « M is for Monster » de Talia Dutton, ainsi que des classiques revisités par des éditeurs comme Delcourt ou Le Lombard.
- Les bandes dessinées horror sont-elles adaptées à tous les âges ? La plupart des œuvres citées s’adressent à un public large, allant de la jeunesse à l’adulte, avec des recommandations précises pour chaque tranche d’âge. Certaines séries comme « À faire peur » sont destinées aux ados, tandis que d’autres sont davantage pour un public mature ou averti.
- Où trouver ces bandes dessinées en 2025 ? Leur disponibilité est multiplateforme. Elles se trouvent aussi bien en librairie qu’en ligne sur des sites spécialisés, notamment sur fnac, Amazon ou directement chez leurs éditeurs comme Urban Comics, Delcourt ou Soleil. Leur achat sur des plateformes comme Twitch-Overlay permet aussi d’accéder à des contenus complémentaires pour une immersion totale.
- Comment introduire la lecture dans une soirée Halloween ? Composer une sélection adaptée à l’âge et aux goûts des participants, en alternant récit court et longue lecture, tout en créant une ambiance tamisée avec des éclairages et des accessoires thématiques.
- Les bandes dessinées horror ont-elles des variantes pour les fans de jeux ou de séries ? Absolument. Beaucoup de titres s’inspirent de jeux vidéo, films ou séries cultes, et certains éditeurs collaborent avec des univers populaires pour proposer des éditions spéciales ou des éditions limitées, disponibles également via les sorties gaming de l’automne 2025.
Halloween : 4 bandes dessinées pour frémir de peur le 31 octobre
| Critères | BD 1 | BD 2 | BD 3 | BD 4 |
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